Jardin ouvert les 1 et 2 avril 2023

Pour fêter l’arrivée du printemps, c’est avec grand plaisir que je vous ouvrirai les portes du jardin les samedi 1er avril et dimanche 2 avril prochains. Ci-dessous toutes les informations pratiques.

Dates et heures : samedi 1er avril 2023 et dimanche 2 avril 2023 de 10h00 à 17h00

Adresse : drève de la Châtaigneraie 5 à 1490 Court-Saint-Etienne

Droit d’entrée : 4 EUR au profit de la lutte contre le cancer (gratuit pour les enfants en-dessous de 12 ans)

Merci de bien vouloir vous garer le long de la propriété par respect pour le voisinage.

Pour tous renseignements : 0498 585876 ou jardin.alacroiseedesmondes@gmail.com

Au plaisir de vous y accueillir !

A La Croisée Des Mondes est un jardin d’agrément d’une superficie totale de 36 ares, situé à Court-Saint-Etienne sur les hauteurs de la vallée de la Thyle.

A l’origine un bois de châtaigniers et de hêtres, le terrain au sol sablonneux et légèrement acide est devenu au fil des ans un jardin-promenade établi sur plusieurs niveaux, offrant une belle vue sur la vallée. L’aménagement du jardin a débuté en 1997, avec certaines zones remaniées en profondeur à partir de 2018.

Conçu, planté et entretenu exclusivement par la propriétaire, le jardin offre des associations d’arbres, conifères, arbustes, arbrisseaux et rosiers principalement. D’une belle richesse botanique avec plus de 1000 plantes différentes à ce jour, chaque plantation est au départ un coup de coeur.

Au gré de ma promenade…

Grosse journée jardinage ce samedi, enfin, que du bonheur ! Depuis une semaine, il était impossible de jardiner, sauf pour les plus courageux, à cause du froid et de ce vent glaçant. L’accalmie de ce samedi fut une aubaine : jai enfin terminé d’épandre le broyat et les plantations ont continué.

Je voudrais partager ce week-end trois superbes floraisons qui ont lieu en ce moment. Tout d’abord, Pieris japonica ‘Dorothy Wickoff’, qui est assez poussant mais reste bien compact. Croisé par hasard en jardinerie l’an dernier, j’ai craqué pour ses fleurs précoces de gros calibres, aux boutons rouges virant vers le rose en s’ouvrant pour terminer sur le blanc. A terme, il fera un bon mètre en tous sens.

Le Parrotia persica ‘Jodrell Bank’ (obtention anglaise de l’arboretum Jodrell Bank près de Manchester) entame sa cinquième année au jardin. Il pousse lentement et je l’ai choisi pour sa forme élancée. Il devrait culminer à 8 mètres pour un diamètre d’environ 3 mètres, Les années précédentes, il a toujours offert une floraison éparse, mais cette année est la plus florifère de toutes. Cet arbre vaut vraiment la peine d’être planté pour ses couleurs d’automne.

On termine par ce petit arbuste qui est plutôt méconnu et qui pourtant devrait être plus souvent planté : Ribes laurifolium ‘Mrs. Amy Doncaster’. Je l’ai découvert en Angleterre en 2021. J’en ai ramené un, mais j’ai réussi à le faire mourir alors que sa culture est simplissime, et ce entièrement de ma faute. Cela arrive… Voici donc le second essai; l’arbuste est encore jeune et cette fois, je vais mieux le surveiller !

Ses fleurs vert pâle réunies en grappes sont une merveille en février et mars, le feuillage persistant étant un petit plus non négligeable !

On annonce une dégradation de la météo à partir de demain…. les bonnes choses ne durent jamais !

Let’s go !

Est-ce que, comme moi, vous piaffez d’impatience ? Est-ce que, comme moi, vous sentez jour après jour ce renouveau vous remplir d’énergie ? Le printemps est ma saison, celle à laquelle j’aspire le plus. On s’émerveille d’un bourgeon qui gonfle, de fleurs qui s’épanouissent et qui bravent, imperturbables, les gelées nocturnes, des petits bulbes qui pointent à la surface du sol. Bref, que du bonheur !

Cette semaine est finalement une petite épreuve. Le vent très froid et le gel de la nuit, jusqu’à -6 degrés ces deux dernières nuits, me forcent à remettre à un peu plus tard certains travaux.

Il est temps de reprendre le rythme, quoique je ne me suis pas mise en berne, comme on peut le voir. Enormément de broyat a été épandu cet hiver. Quasiment tous les massifs sont nettoyés, il reste un peu de taille et beaucoup de plantations en attente.

On l’aperçoit déjà sur la photo au-dessus de celle-ci, la floraison du Prunus mume ‘Beni-Chidori’ est à son apogée. Les fleurs résistent très bien au gel, elles ont encaissé les -6 degrés et ont seulement un peu terni au niveau de la couleur.

Ne pouvant rester insensible à ‘Beni-Chidori’, le Prunus mume ‘Omoi-no-mama’ est venu lui aussi rejoindre le jardin il y a plus de 2 ans. Il grandit très vite et est actuellement couvert de fleurs doubles blanches (avec parfois sur certains pétales cette petite éclaboussure rose typique de ce cultivar).

La photo a été prise aujourd’hui, après les quatre nuits de gel. Peut-être les fleurs succomberont-elles à un gel plus prononcé ? C’est là où je répondrai que cela m’est égal. C’est ce coté éphémère, cadeau de la nature, même si très temporaire certaines années, qui prend le dessus dans mes décisions de plantations.

L’été dernier, les bruyères près de la veranda ont énormément souffert de la canicule. Ma faute car j’ai attendu trop longtemps avant de les arroser. Elles me le rappellent en ce moment avec leur floraison mitigée, surtout au milieu du massif. Il va falloir les chouchouter cette année !

Les daphnés sont aussi en fleurs en ce moment, et quel parfum ! Cette année, mention spéciale pour le Daphne odora ‘Maejima’ au superbe feuillage marginé. Seules quelques feuilles ont subi l’assaut du gel.

Retour dans le jardin d’hiver ‘Fire & Ice’ avec le Prunus subhirtella ‘Autumnalis Rosea’, qui comme son nom l’indique, démarre sa floraison en fin d’année. Floraison légère, les fleurs peuvent geler, mais si cela arrive, ce joli cerisier refait de nouveaux boutons floraux qui se succèdent et dès janvier-février, l’apothéose florale est là !

Helleborus ‘Penny’s Pink’ (collection Frostkiss), pour terminer la balade du jour.

Les hamamelis, stars de janvier

Les hamamelis sont tellement lumineux au jardin en ce moment ! À planter près d’un passage pour bien en profiter. Malgré leur croissance lente, il ne faut pas hésiter à en accueillir un chez soi, ils viendront réhausser les massifs et mettront en valeur les conifères voisins. La palette de couleurs et de nuances est riche assez que pour trouver son bonheur.

Hamamelis x intermedia ‘Jelena’, aux subtiles nuances orangées.

Nouveau au jardin : Hamamelis x intermedia ‘Livia’, un incontournable pour son rouge intense ! Dommage pour la photo, faite trop rapidement avec le téléphone. Il pleut et vente fort aujourd’hui…

Nouveau au jardin également : Hamamelis x intermedia ‘Cyrille’. J’ai craqué pour ce joli jaune pas trop criard et ce coeur rose ! Il s’agit d’une obtention de Jelena de Belder de 2002.

L’hiver, une saison qui a du peps !

J’adore l’hiver au jardin, il y a tant à voir en ce moment ! Les bruyères sont en fleurs, les conifères se parent de leurs belles couleurs jaunes, les floraisons hivernales se font de plus en plus présentes. A l’avant-plan, le Pinus mugo ‘Wintersonne’, planté fin 2018, continue de s’étoffer. Il a vraiment une belle présence en ce moment.

Les hellébores sont déjà en fleurs pour certains (car hellébore est un nom masculin). Ici, Helleborus ‘Illumi Lime’ de la collection Frostkiss. Pour découvrir ces hellébores, différents des traditionnels hellébores orientaux, je vous renvoie vers cet article écrit il y a deux ans en cliquant ici.

Cet hellébore aux nuances vert pomme sur sur fond blanc a un côté très lumineux et est très florifère. Les longues étamines jaunes apportent cette petite touche un peu frou-frou, qui plaît beaucoup.

Dans les hellébores stériles, il n’y a pas que la collection Frostkiss. Ici Helleborus Ice N’ Roses ‘Early Red’, en fleurs depuis déjà décembre, il porte donc bien son nom d’hellébore précoce. Ce lien renvoie vers les variétés d’hellébores de cette collection Ice N’ Roses.

Voici les fleurs les plus anciennes; elles ont perdu leurs étamines, mais font toujours le show.

Côté travaux, ce samedi si ensoleillé et chaud (12 degrés !) m’a permis d’avancer dans le nettoyage des massifs à l’arrière de la maison, où j’ai également épandu 2 m³ de broyat, et mes bras s’en souviennent !

Les hamamelis se préparent aussi à fleurir, ce sera le prochain article !

Le Chimonanthus praecox et son parfum

Démarrons cette nouvelle année 2023, que je vous souhaite la plus sereine possible, avec un premier cadeau de Dame Nature : la floraison du Chimonanthus praecox, qui est actuellement à son apogée. Son parfum est tellement enivrant qu’il faudrait bien trouver un moyen de lui faire passer la barrière d’internet pour le partager avec vous. Parfum de miel, de jasmin, peut-être de jacinthe ? J’hésite. Mais il est inoubliable et cet arbuste titille nos sens en plein coeur de l’hiver.

J’ai pu admirer le Chimonanthus praecox lors d’une visite de l’arboretum de Kalmthout en janvier 2020. Quelques semaines plus tard, il était planté au jardin. Il va donc entamer ici sa 4ème année. Pour la première fois, après cette floraison, je le taillerai pour qu’il s’étoffe.

Sa croissance est plutôt modérée, il faudra donc apparemment attendre des années pour pouvoir admirer un bel arbuste bien touffu et charpenté comme celui-là, mais saison après saison, mon exemplaire s’installe confortablement au jardin. Il me paraît assez facile à cultiver et a résisté sans broncher à la sécheresse de l’été dernier.

Il faudra veiller à planter cet arbuste en bordure d’un passage afin de profiter de son incroyable parfum hivernal en plus de sa floraison en clochettes, mais en même temps à un endroit où il peut se faire quelque peu oublier en été car son feuillage est plutôt quelconque.

Comment résister à la délicatesse de ses pétales, son coeur rouge foncé, pour qui prendra la peine de regarder sous les clochettes ?

Nos jardins sont un refuge face à un monde extérieur pas toujours très attirant, cultivons-les avec passion, ils nous le rendront au centuple.

Pour clôturer l’année !

Voici donc la dernière publication de cette année 2022. Avant de vous souhaiter de très belles fêtes et d’ores et déjà le meilleur pour l’année à venir, je me dois de publier quelques photos qui ont été partagées sur la page Facebook du jardin, mais qui, par manque de temps, n’ont pas encore trouvé place ici. Alors, voici un petit extrait de scènes automnales au fil des promenades au jardin.

22 septembre 2022 : Lors d’un passage en jardinerie pour quelques bricoles, j’ai craqué pour cette nouveauté de 2019, un bel Hypericum (×) ‘Miracle Night’. Des fleurs d’un beau jaune safrané et un feuillage aux reflets pourpres m’ont tout de suite conquise. On ajoute des baies d’un beau calibre, d’une belle couleur, un port plutôt compact avec 80cm en tous sens, des conditions de culture idéales pour mon jardin, hop dans le coffre de la voiture. Il a rejoint le jardin.

23 septembre 2022 : Pelouse tondue, vite avant la pluie ! Et vite une petite photo, alors que le soir tombe, pour partager la vive floraison des bruyères d’Irlande, Daboecia cantabrica ‘Rosella’, et de leurs énormes clochettes rose vif.

J’ai eu quelques pertes dans les daboecias cette année, il semblerait qu’elles soient plus sensibles à la sécheresse que Calluna ou Erica.

25 septembre 2022 : L’automne arrive et l’Acer palmatum ‘Sango-kaku’ nous le fait savoir et fait écho aux bruyères.

27 septembre 2022 : Certains feuillages valent toutes les floraisons ! Le Parrotia persica ‘Jodrell Bank’ et ses nuances de couleurs vives fait le show en ce moment.

6 octobre 2022 : Nouveau au jardin, le bleu intense de Caryopteris clandonensis ‘Thetis‘, en fleurs actuellement. Avec bien sûr un conifère bleu pour l’accompagner.

26 novembre 2022 : les couleurs automnales sont bien présentes et forment un joli écrin à la floraison remarquable de Daphne x transatlantica ‘Eternal Fragrance’.

Prenez bien soin de vous et à très vite !

Ambiance givrée

La nuit la plus froide (-10°C) de cet épisode hivernal a déposé ce matin sur le jardin, tel du sucre glace, un tapis de givre du plus bel effet ! L’ambiance feutrée a finalement fait place au soleil, imposant une petite sortie photos.

Les aiguilles toujours présentes du Larix kaempferi ‘Blue Dwarf’ ont été prise par les cristaux de givre.

Le givre a enrobé les toutes petites feuilles du Ceanothus ‘Puget Blue’. Il devrait normalement tenir face à ces températures nocturnes, du moins je l’espère !

Les persistants jouent un rôle majeur en cette saison. Ils soulignent la structure du jardin et leurs feuilles ou aiguilles sont souvent un joli spectacle. La graminée Stipa gigantea offre de beaux restes aux rayons du soleil !

Dans le jardin d’hiver Fire & Ice, Le Pinus contorta ‘Chief Joseph’ se fait remarquer. Le froid de l’hiver fait virer sa couleur au jaune éclatant.

Autre attrait du moment, le Calocedrus decurrens ‘Berrima Gold’ planté il y a deux ans grandit bien et son jaune doré est fantastique.

Autre ambiance à l’arrière du jardin. La pièce d’eau est figée et le silence est d’or.

Ambiance brumeuse que je qualifie digne de ‘Sleepy Hollow’, le chef-d’oeuvre de Tim Burton. J’adore !

Les troncs parsemés de givre ressortent et participent à cette petite ambiance de glace.

Le rosier ‘Alden Biesen’ et ses cynorrhodons sont un spectacle à eux seuls.

La petite haie de Ligustrum ovalifolium ‘Lemon & Lime’ récemment plantée passe encore inaperçue. Patience….

Retrouvailles

Oui, ce sont presque des retrouvailles avec le blog après cette longue absence de plusieurs mois, où j’ai dû aussi délaisser quelque peu le jardin.

Gros travail de nettoyage ce samedi pour préparer les massifs Fire & Ice à leur saison préférée qu’est l’hiver.

Le Pinus contorta ‘Chief Joseph’ prend doucement sa couleur hivernale, un jaune éblouissant au milieu de l’hiver.

La bruyère Erica lusitanica ‘Sheffield Park’ est déjà en fleurs ! Les hellébores aussi sont particulièrement précoces cette année.

Le feuillage automnal de Acer griseum fait de la résistance. Il est magnifique cette année !