Les calices de l’heptacodium

Enfin, il pleut enfin ! Cette année sera inoubliable côté météo. Une ‘belle’ épreuve de résistance pour les végétaux du jardin qui, je dois dire, ne s’en est pas mal sorti du tout. Une seul arbuste perdu, pas trop d’arrosages côté plantations (excepté les plantations récentes), je vois vraiment que les choix effectués dans les végétaux plantés pour résister à mon sol sableux portent leurs fruits. J’ai dû beaucoup moins arroser qu’en 2020, preuve que tous ces arbres et arbustes ont plongé leurs racines dans les profondeurs du sol et arrivent à résister vaille que vaille aux assauts du climat. Seul le gazon laisse vraiment à désirer. Pas tant à l’avant de la maison, mais plutôt à l’arrière, le sol étant particulièrement sableux dans cette zone du jardin. En affichant cette première photo ci-dessus, voilà la première diversion faite concernant le gazon et cet été caniculaire, nécessaire quand on voit la couleur foin de l’herbe. On en aurait presque oublié à quoi ressemblait la couleur verte !

Mon article d’aujourd’hui (et cela fait longtemps que je n’ai pas publié, très occupée par un grand projet qui m’éloigne du jardin pour encore quelques semaines) porte sur un ‘petit arbre’ qui se doit d’être planté partout : Heptacodium micoconoides.

Cet heptacodium a été planté fin 2020. Le tronc de base a été coupé pour obtenir quatre pousses principales (et au final je n’en garderai que trois) qui vont au fil de leur croissance transformer cet arbre en un sujet multi-troncs, que je trouve particulièrement joli surtout à cet endroit. J’ai mis ‘petit arbre’ entre guillemets car je vois régulièrement, durant des visites de jardins, des heptacodiums, affichés à 4m de haut dans la littérature, rejoindre le ciel bien plus haut. Prévoir donc un bel emplacement où il pourra s’épanouir si vous envisagez de l’adopter.

La floraison blanche au parfum bien marqué début en août et lorsque les pétales fânés tombent au sol, les calices des fleurs virent au rouge rosé et donnent l’impression d’une seconde floraison. Un vrai bonheur !

A une quinzaine de mètres de ce premier heptacodium se trouve un second exemplaire, mais ce dernier est le cultivar ‘Tianshan’. Il a été planté en automne 2018. Présenté comme offrant des fleurs un peu plus rosées que son grand frère, je dois dire que je cherche toujours une différence entre les deux, j’ai l’impression qu’ils sont identiques, du moins ici au jardin. Quoique…

La différence à noter est l’époque de floraison. Toutes les photos ont été prises cet après-midi. ‘Tianshan’ en est encore à sa phase blanche de floraison, dégageant ce délicieux parfum, alors que le premier a quelques semaines d’avance.

Atout supplémentaire de ce bel arbre : son écorce, qui se desquame joliment. Cependant, après avoir vu en 2019 dans le jardin des Vieilles Vignes, chez Simone Rivaton, un exemplaire dont l’écorce était pelée, j’ai décidé de le peler aussi, tant j’aime ce tronc lisse aux belles nuances !

6 réflexions sur “Les calices de l’heptacodium

  1. marie

    Bonsoir,
    Magnifique cet Heptacodium micoconoides. J’ai à la maison cet arbre que je trouve magnifique. En ce moment il est encore en fleurs blanches, et je ne cesse de mettre mon nez dedans pour sentir son parfum de vanille ou de jasmin. La variété ‘Tianshan’ est un peu plus compact mais n’a pas trop de différence par rapport au type. Je recherche actuellement Heptacodium « Temple of bloom » lui aussi plus petit et ses fleurs sont plus rouges. Je cherche des pépinières qui le proposent. J’espère le trouver cet automne.
    Cordialement
    Les Vosgiens

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  2. J’adore cet arbuste et oui tu as raison d’en parler car il a beaucoup de qualité. Perso c’est via son parfum que je l’ai découvert en pépinière. Je me demandais ce qui sentait bon comme ça et c’était lui… alors je l’ai pris. Il a déjà plusieurs années au jardin et je le tente de le tailler en transparence. Bises

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